Nouvelle année, nouveau format de communication ! Pour la première fois, nous donnons la parole à l’un de nos clients sur un sujet qui lui tient à cœur : la philanthropie.

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FEVRIER 2021


Bonjour Monsieur. Nous sommes ravis de vous accueillir pour cette interview dédiée à la philanthropie. Pouvez-vous nous préciser en quelques mots votre parcours ?

Bonjour. J’ai 40 ans et ai fait des études d’ingénieur en agriculture, spécialité Environnement, à l’ISAB de Beauvais (maintenant UniLasalle). Je travaille dans le développement de projets de parcs éoliens depuis 2002, d’abord en Bretagne puis dans les Hauts de France. J’ai créé ma société en 2006 avec 2 associés. Nous avons cédé des projets «prêts à construire» entre 2010 et 2018, puis notre équipe lilloise fin 2018. Nous avons entre-temps monté une autre équipe à Poitiers. Je suis par ailleurs investisseur dans différents domaines.
Nous vous savons très impliqué sur les sujets de philanthropie et d’impact. A quel moment en avez-vous pris conscience et quel a été votre cheminement de ces sujets ?

Je suis d’une famille modeste. Ma mère était professeure en lycée professionnel, mon père dirigeait une entreprise de BTP où il avait commencé en tant que chef de chantier et mon grand-père paternel était arrivé en France après-guerre avec une simple petite valise. La valeur «travail» a été importante dans mon éducation. J’ai fait ma scolarité dans le public en Zone d’Éducation Prioritaire à Beauvais. Je pense que tout ceci fait que j’ai toujours été confronté et sensibilisé à des milieux sociaux moins favorisés, tout en étant moi-même dans un environnement sain et protégé.
Ma sensibilité à l’environnement et à la nature vient aussi probablement de mon éducation, même si j’ai poussé plus loin que mes parents ! J’ai très jeune fait des dons au WWF, à l’équipe du commandant Cousteau (sur mon argent de poche !), eu un potager, fabriqué des nichoirs à oiseaux... Et il me semble que, de nos jours, nous ne pouvons plus rester les yeux fermés face à un tas de problématiques. Nous avons une responsabilité.
Protection de l’environnement, recherche médicale, lutte contre la précarité, les causes sont multiples. Quelles sont celles qui vous tiennent à cœur et que vous privilégiez ?
La Nature, l’environnement, ont toujours beaucoup compté pour moi. Je n’imagine pas une société sereine et pérenne sans une nature préservée, généreuse, offrant des services tant économiques que sociaux-culturels à la population. D’ailleurs, la crise que nous traversons montre à quel point les gens ont besoin de la Nature pour surmonter des moments difficiles.

La lutte contre les inégalités, contre les violences, contre l’indifférence, me tient aussi énormément à cœur. Je n’arrive par exemple pas à comprendre qu’on puisse ignorer des migrants qui cherchent une vie meilleure, qui fuient la mort, lorsque ce sont notamment les pays occidentaux qui ont largement contribué à déstabiliser une grande partie des pays dont ils sont originaires, et que nous pouvons aisément les aider.
Concrètement, comment intégrez-vous ces sujets dans votre démarche patrimoniale ? Quel est le rôle d’Herest ?

J’essaie tout d’abord de comprendre où va et à quoi sert mon argent lorsque je l’investis dans un actif, que ce soit du côté, du private equity, de l’immobilier... Je me refuse à ne voir que le rendement de mes investissements. Comment gagner de l’argent sans respecter mes valeurs ? Il me semble que la finance, et évidemment les personnes qui investissent dans cette finance, ont une énorme responsabilité en fléchant l’argent vers une économie vertueuse et durable. Et je constate que depuis 2010, mes investissements «éthiques» se comportent très bien ! Ethique et rendement ne sont donc pas incompatibles, bien au contraire. Notamment en période de crise, les valeurs «éthiques» sont beaucoup plus résilientes.

Ensuite, j’ai choisi de consacrer une partie significative de mes gains annuels, environs 10%, à des dons vers des associations soit d’envergure internationale, soit locales, sur des thèmes qui correspondent à mes valeurs. Je ne prétends pas pouvoir faire ce que des associations savent parfaitement faire, donc autant les aider.

Y-a-t-il une association ou une fondation qui vous tient particulièrement à cœur ?
J’ai récemment eu des contacts très intéressants et conviviaux avec une association belge qui souhaite s’implanter à Lille : DUO FOR A JOB, met en contact des jeunes issus de la diversité et des réfugiés avec des personnes de plus de 50 ans, expérimentées, du même secteur professionnel, afin que ces dernières les accompagnent dans leur recherche d’emploi.

Je trouve que cette démarche est très positive car elle permet une insertion des jeunes par l’emploi, et le duo crée du lien social entre jeunes et mentors.

J’essaie d’ailleurs de les aider sur la métropole lilloise en leur donnant accès à mon réseau et en les aidant financièrement. Le Nord a toujours été une terre d’accueil (en témoigne le nombre de noms polonais, italiens, portugais, maghrébins...) et est un poumon économique majeur en France. Tout pour que DUO FOR A JOB puisse y faire du bon travail ! Je vous invite vivement à vous renseigner sur cette belle association (https://www.duoforajob.fr).